Carême de Noël
16/11/20 Enseignement
Chers Frères et Sœurs,
Voici que nous entrons dans le temps de carême de Noël, le temps de « l’attente »!
Et nous sommes toujours dans le désert... ce temps qui n’en finit plus pendant lequel on se cache du « lion qui rôde, cherchant qui dévorer » ; le virus est toujours là avec ses conséquences douloureuses.
Au demeurant ce carême est un temps d’attente mais pas de n’importe quelle attente.
C’est l’attente de la venue du Christ parmi nous. C’est l’attente du salut. C’est l’attente
de la délivrance ...
Probablement que nous aurons encore des jours difficiles face à cette épreuve du mal,
de la peur de la maladie ou de la mort. Mais la peur ne vient jamais de Dieu , elle vient du démon qui cherche à nous décourager, voir à désespérer ! , ne nous laissons pas avoir par le menteur. Puisque c’est l’attente de Dieu qui marque ce carême essayons
de correspondre au mieux à cette période.
Soyons des êtres de désir ! Désirons Dieu, désirons le Christ de toutes nos forces!
Et demandons lui de nous aider à entrer dans ce désir et d’agir en conséquences :
Oui nous sommes pauvres, démunis, les nouveaux « Anawims », les pauvres de Yahvé, les pauvres de Dieu, c’est-à-dire les « courbés », les « inclinés », les petits, les faibles, les humbles, les affligés, les doux...mais soyons aussi les frères des pauvres,
Soyons près d’eux par la prière, par l’entr’aide, par la compassion. Voilà un beau programme de carême ! Ne cherchons pas trop loin pour les trouver, ces pauvres! Ils sont souvent à côté de nous, dans notre famille ,notre maison, notre communauté, notre paroisse. Et n’oublions pas que soulager notre frère c’est soulager le Christ...
Alors si nous désirons Dieu, nous l’aurons trouvé.
Vivons ce temps dans l’humilité : nous avons tout à y gagner , Marie la très Sainte Mére de Dieu fut celle sur laquelle le Seigneur a jeté les yeux « sur la pauvreté de sa servante », sur son « humilité ».
Noël est le mystère même de la pauvreté, pauvreté d’un Dieu qui se fait pauvre parmi nous pour nous rendre riches de son amour, de sa miséricorde, de sa compassion...
Oui nous sommes dans cette attente , dans une certaine détresse, mais nous avons
l’espérance qui est la plus forte ! Alors laissons nos peurs, prions, jeûnons, veillons,
Ayons foi en Dieu et ...le désert refleurira !
+Syméon
Évêque de Domodedovo
Monastère Saint Silouane
Voici que nous entrons dans le temps de carême de Noël, le temps de « l’attente »!
Et nous sommes toujours dans le désert... ce temps qui n’en finit plus pendant lequel on se cache du « lion qui rôde, cherchant qui dévorer » ; le virus est toujours là avec ses conséquences douloureuses.
Au demeurant ce carême est un temps d’attente mais pas de n’importe quelle attente.
C’est l’attente de la venue du Christ parmi nous. C’est l’attente du salut. C’est l’attente
de la délivrance ...
Probablement que nous aurons encore des jours difficiles face à cette épreuve du mal,
de la peur de la maladie ou de la mort. Mais la peur ne vient jamais de Dieu , elle vient du démon qui cherche à nous décourager, voir à désespérer ! , ne nous laissons pas avoir par le menteur. Puisque c’est l’attente de Dieu qui marque ce carême essayons
de correspondre au mieux à cette période.
Soyons des êtres de désir ! Désirons Dieu, désirons le Christ de toutes nos forces!
Et demandons lui de nous aider à entrer dans ce désir et d’agir en conséquences :
Oui nous sommes pauvres, démunis, les nouveaux « Anawims », les pauvres de Yahvé, les pauvres de Dieu, c’est-à-dire les « courbés », les « inclinés », les petits, les faibles, les humbles, les affligés, les doux...mais soyons aussi les frères des pauvres,
Soyons près d’eux par la prière, par l’entr’aide, par la compassion. Voilà un beau programme de carême ! Ne cherchons pas trop loin pour les trouver, ces pauvres! Ils sont souvent à côté de nous, dans notre famille ,notre maison, notre communauté, notre paroisse. Et n’oublions pas que soulager notre frère c’est soulager le Christ...
Alors si nous désirons Dieu, nous l’aurons trouvé.
Vivons ce temps dans l’humilité : nous avons tout à y gagner , Marie la très Sainte Mére de Dieu fut celle sur laquelle le Seigneur a jeté les yeux « sur la pauvreté de sa servante », sur son « humilité ».
Noël est le mystère même de la pauvreté, pauvreté d’un Dieu qui se fait pauvre parmi nous pour nous rendre riches de son amour, de sa miséricorde, de sa compassion...
Oui nous sommes dans cette attente , dans une certaine détresse, mais nous avons
l’espérance qui est la plus forte ! Alors laissons nos peurs, prions, jeûnons, veillons,
Ayons foi en Dieu et ...le désert refleurira !
+Syméon
Évêque de Domodedovo
Monastère Saint Silouane