Homélie du Dimanche de l’Aveugle-né Jn IX, 1-38
17/05/15 Enseignement
Homélie du Dimanche de l’Aveugle-né Jn IX, 1-38
Dimanche de l’Aveugle-né
Au Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen
Après le baptême le prêtre nous a dit : « Vous avez été illuminés ». Si le prêtre dit cela c’est parce que, au moment du baptême nous recevons cette capacité, cette possibilité de recevoir le Christ dans nos cœurs, d’en vivre et de recevoir sa lumière, c'est-à-dire Lui-même puisqu’Il l’a dit : « Je suis la lumière du monde ». Dans cet épisode que nous venons d’entendre, ce long dialogue, nous comprenons que le Seigneur Jésus, par compassion, a voulu guérir cet homme qui ne voyait rien depuis qu’il était né. Au-delà de la compassion que montre le Seigneur, il y a tout un enseignement, un enseignement important pour notre vie à nous car, nous aussi, nous sommes aveugles de naissance et si le Seigneur ne nous avait pas délivrés de cet aveuglement au moment de notre baptême alors nous ne pourrions même pas prononcer son Nom Oui, Jésus a éclairé notre cœur, a éclairé notre âme, a éclairé tout notre être le jour où nous avons été baptisés. Oui, Jésus est la Lumière du monde. Il vient éclairer le cœur de notre cœur car sans Lui rien n’est possible, sans Lui, nous ne pouvons pas voir qui nous sommes avec nos dons, nos capacités, nos charismes reçus de Dieu et puis aussi avec nos faiblesses, nos péchés. C’est par la lumière de Jésus que nous voyons tout cela dans notre cœur. Alors la question que nous devons nous poser aujourd'hui : « Que faisons-nous de cette lumière ? » Est-ce que nous l’accueillons, est-ce que nous nous laissons illuminer par Lui, est-ce que nous nous laissons regarder par Lui tel que nous sommes ? Est-ce que nous acceptons de voir, grâce à sa Lumière ce que nous sommes profondément car il n’y a pas de progrès spirituel possible sans cette lumière du Christ. C’est notre référence, c’est notre moyen par excellence de voir où nous en sommes. Lorsque nous entrons dans une pièce sombre, noire il nous faut allumer l’interrupteur pour éviter de nous cogner dans les meubles, pour nous permettre d’avancer dans cette pièce sans encombre. Et bien pour avancer dans la vie spirituelle, pour avancer sur cette terre, il faut aussi que nous laissions venir en nous la lumière du Christ pour que nous puissions voir qui nous sommes profondément. Peut-être nous découvrirons de belles choses, certes, sans aucun doute même, tous les dons reçus par l’Esprit-Saint dont nous vivons. Peut-être découvrirons-nous que nous ne les utilisons pas suffisamment qu’ils sont un peu enfouis, comme dans un trésor fermé à clés. Peut-être découvrirons-nous que nous n’en faisons pas profiter ceux qui nous entourent, nos proches, notre famille, notre église, notre communauté, notre société. Peut-être que nous verrons que nous avons des empêchements plus ou moins lourds, plus ou moins conséquents à vivre dans la liberté que le Seigneur nous a apportée. De toute façon, laissons la lumière nous éclairer. La lumière éclaire et la lumière réchauffe aussi. Si nous voyons notre cœur encombré et que la tristesse commence à nous envahir, laissons-nous réchauffer par la lumière du Christ, laissons-nous réchauffer par son amour, acceptons qu’il pose sur nos yeux cette boue miraculeuse qu’il a faite avec sa salive mêlée à la terre et qu’il a déposée sur les yeux de cet aveugle-né. Acceptons que le Seigneur poursuive sa création car souvenez-vous, au tout début, c’est avec de la boue que Dieu a fait l’homme et si le Seigneur Jésus reprend de la boue pour permettre à cet homme de voir alors qu’il ne voyait pas, il n’était pas achevé, c’est avec cette boue qu’il lui a permis, non seulement de voir clair mais de le voir, Lui et de L’accueillir comme le Fils de Dieu recevant ainsi toutes les grâces qui accompagnaient cette reconnaissance, cette vision nouvelle, forte, encourageante, dynamisante. Alors oui, n’ayons pas peur, laissons-nous éclairer par la lumière du Christ, laissons-nous réchauffer par cette lumière douce et pas-à-pas, en cheminant avec le Seigneur, dans la lumière, soyons certains d’être sur le chemin de la sainteté, ce chemin qui est proposé à tous, ce chemin qui est notre but en définitive. Etre saint, être relié à Celui qui est parfaitement saint, Dieu. Oui accueillons cette lumière, laissons-nous réchauffer et marchons. N’ayons pas peur de nos ténèbres. Avançons sur ce chemin de sainteté et il nous sera donné dans l’Eternité de goûter la plénitude de cet amour, de cette lumière et de cette chaleur.
Amen
Au Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen
Après le baptême le prêtre nous a dit : « Vous avez été illuminés ». Si le prêtre dit cela c’est parce que, au moment du baptême nous recevons cette capacité, cette possibilité de recevoir le Christ dans nos cœurs, d’en vivre et de recevoir sa lumière, c'est-à-dire Lui-même puisqu’Il l’a dit : « Je suis la lumière du monde ». Dans cet épisode que nous venons d’entendre, ce long dialogue, nous comprenons que le Seigneur Jésus, par compassion, a voulu guérir cet homme qui ne voyait rien depuis qu’il était né. Au-delà de la compassion que montre le Seigneur, il y a tout un enseignement, un enseignement important pour notre vie à nous car, nous aussi, nous sommes aveugles de naissance et si le Seigneur ne nous avait pas délivrés de cet aveuglement au moment de notre baptême alors nous ne pourrions même pas prononcer son Nom Oui, Jésus a éclairé notre cœur, a éclairé notre âme, a éclairé tout notre être le jour où nous avons été baptisés. Oui, Jésus est la Lumière du monde. Il vient éclairer le cœur de notre cœur car sans Lui rien n’est possible, sans Lui, nous ne pouvons pas voir qui nous sommes avec nos dons, nos capacités, nos charismes reçus de Dieu et puis aussi avec nos faiblesses, nos péchés. C’est par la lumière de Jésus que nous voyons tout cela dans notre cœur. Alors la question que nous devons nous poser aujourd'hui : « Que faisons-nous de cette lumière ? » Est-ce que nous l’accueillons, est-ce que nous nous laissons illuminer par Lui, est-ce que nous nous laissons regarder par Lui tel que nous sommes ? Est-ce que nous acceptons de voir, grâce à sa Lumière ce que nous sommes profondément car il n’y a pas de progrès spirituel possible sans cette lumière du Christ. C’est notre référence, c’est notre moyen par excellence de voir où nous en sommes. Lorsque nous entrons dans une pièce sombre, noire il nous faut allumer l’interrupteur pour éviter de nous cogner dans les meubles, pour nous permettre d’avancer dans cette pièce sans encombre. Et bien pour avancer dans la vie spirituelle, pour avancer sur cette terre, il faut aussi que nous laissions venir en nous la lumière du Christ pour que nous puissions voir qui nous sommes profondément. Peut-être nous découvrirons de belles choses, certes, sans aucun doute même, tous les dons reçus par l’Esprit-Saint dont nous vivons. Peut-être découvrirons-nous que nous ne les utilisons pas suffisamment qu’ils sont un peu enfouis, comme dans un trésor fermé à clés. Peut-être découvrirons-nous que nous n’en faisons pas profiter ceux qui nous entourent, nos proches, notre famille, notre église, notre communauté, notre société. Peut-être que nous verrons que nous avons des empêchements plus ou moins lourds, plus ou moins conséquents à vivre dans la liberté que le Seigneur nous a apportée. De toute façon, laissons la lumière nous éclairer. La lumière éclaire et la lumière réchauffe aussi. Si nous voyons notre cœur encombré et que la tristesse commence à nous envahir, laissons-nous réchauffer par la lumière du Christ, laissons-nous réchauffer par son amour, acceptons qu’il pose sur nos yeux cette boue miraculeuse qu’il a faite avec sa salive mêlée à la terre et qu’il a déposée sur les yeux de cet aveugle-né. Acceptons que le Seigneur poursuive sa création car souvenez-vous, au tout début, c’est avec de la boue que Dieu a fait l’homme et si le Seigneur Jésus reprend de la boue pour permettre à cet homme de voir alors qu’il ne voyait pas, il n’était pas achevé, c’est avec cette boue qu’il lui a permis, non seulement de voir clair mais de le voir, Lui et de L’accueillir comme le Fils de Dieu recevant ainsi toutes les grâces qui accompagnaient cette reconnaissance, cette vision nouvelle, forte, encourageante, dynamisante. Alors oui, n’ayons pas peur, laissons-nous éclairer par la lumière du Christ, laissons-nous réchauffer par cette lumière douce et pas-à-pas, en cheminant avec le Seigneur, dans la lumière, soyons certains d’être sur le chemin de la sainteté, ce chemin qui est proposé à tous, ce chemin qui est notre but en définitive. Etre saint, être relié à Celui qui est parfaitement saint, Dieu. Oui accueillons cette lumière, laissons-nous réchauffer et marchons. N’ayons pas peur de nos ténèbres. Avançons sur ce chemin de sainteté et il nous sera donné dans l’Eternité de goûter la plénitude de cet amour, de cette lumière et de cette chaleur.
Amen