Prière, foi, volonté de Dieu
02/08/15 Enseignement
Prière, foi, volonté de Dieu
Mt XIV, 22-34
Au Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen
Ce récit que nous venons d’entendre est le récit qui nous rapporte juste ce qui s’est passé après la multiplication des pains. Vous vous souvenez que le Seigneur Jésus avait accueilli une foule extrêmement nombreuse, qu’il avait enseignée et aussi dont il avait guéri plusieurs personnes souffrant de toutes sortes de maladie. Puis ensuite il avait multiplié les pains afin de nourrir tous ceux qui étaient présents. Ce passage que nous venons d’entendre commence par une petite assertion importante car il nous est dit qu’il ordonna à ses disciples de remonter dans la barque et de le précéder sur l’autre rive. Il renvoya la foule à ce moment-là puis il nous est dit qu’il gravit la montagne pour prier à l’écart. Ceci peut être simplement la description d’un petit évènement mais cet évènement a peut-être beaucoup plus d’importance que nous le pensons. Car en effet, il arrive assez souvent que le Seigneur Jésus se retire pour prier, pour prier à l’écart, c’est ce qu’il fera d’ailleurs à Gethsémani juste avant de s’offrir pour nous tous pour le salut du monde. Il se retire pour prier. Nous sommes souvent dans nos vies agités par les différentes questions qui se posent dans notre quotidien, questions légitimes qu’il faut régler plus ou moins rapidement, plus ou moins parfaitement mais prenons-nous le temps nous aussi de nous retirer, de nous retirer à certains moments, de nous mettre à l’écart par prier ? Car ce qui se passera ensuite, dans ce récit, sera, sans aucun doute la conséquence de ce temps de prière que le Seigneur Jésus s’est accordé, ce temps de prière où il reste, dans le secret avec son Père, pour se déposer à ses pieds, pour Lui demander conseil peut-être, secours certainement, grâces pour accomplir ce qu’il nous demande d’accomplir. Ce qui est certain c’est que le Seigneur Jésus ne peut vivre sans la prière et pourtant Il est Dieu. Alors pour nous, à plus forte raison, il est nécessaire que nous ayons des temps où nous nous arrêtons de nous agiter, où nous arrêtons de penser, où nous arrêtons d’essayer de résoudre par nous-mêmes quelques problèmes pour, dans le silence de notre cœur, rencontrer Dieu, rencontrer le Seigneur, écouter sa Parole et recevoir son conseil, son apaisement, la grâce.
Après cela il nous est décrit l’histoire bien connue de cette tempête qui agite les eaux et de la venue du Seigneur qui marche sur les eaux et qui vient à la rencontre de ses disciples. Là aussi il nous arrive souvent d’être dans l’agitation de la tempête soit en nous-mêmes, soit dans notre famille, soit dans notre entourage, soit dans notre diocèse, dans notre Eglise. Oui, il y a quelque fois la tempête mais le Seigneur est capable de venir vers nous, le Seigneur est capable de marcher sur les eaux agitées et de venir nous réconforter. Le petit épisode du manque de foi de Pierre est sympathique, il est consolant pour nous car nous voyons que malgré la foi de Pierre, malgré son désir de rencontre avec le Seigneur, sa foi n’est pas suffisante, il coule, mais il crie, il crie vers le Seigneur et le Seigneur le sauve non sans lui avoir dit qu’il était un homme de peu de foi et qui avait douté. Alors, nous aussi, lorsque nous essayons de nous approcher du Seigneur dans l’agitation, dans la tempête, lorsque nous sentons qu’Il s’approche de nous, il nous faut faire grandir en nous une foi vive, une foi conséquente, une foi profonde qui nous permette de tenir sur les eaux agitées de notre vie. Car le Seigneur peut tout, nous le voyons dans cet épisode. Le vent cesse dès qu’ils furent montés dans la barque, Jésus et Pierre. A ce moment-là les disciples comprennent que le Seigneur est Dieu et ils se prosternent devant Lui affirmant qu’Il est vraiment le Fils de Dieu. Alors nous qui affirmons, depuis notre baptême que le Seigneur Jésus est vraiment le Fils de Dieu, nous qui le croyons, est-ce que, dans notre vie, nous le croyons suffisamment pour qu’au moment où la tempête s’agite, au moment où nous risquons de couler, nous ayons suffisamment foi en Lui pour ne pas avoir peur, pour avoir une confiance totale et pour se laisser guider par Lui, pour se laisser apaisé par Lui ? Car c’est Lui qui, non seulement apaise la tempête mais apaise la peur de Pierre et la peur de ceux qui l’accompagnaient. Oui nous devons nous interroger : avons-nous suffisamment de foi lorsque la tempête s’agite dans nos vies ? Allons-nous vers des solutions humaines qui relèvent du raisonnement, de notre volonté personnelle ? Rejetons-nous les difficultés sur les autres ? Ou nous abandonnons-nous entre les mains du Seigneur en lui disant « Que Ta volonté soit faite » ? Nous récitons le « Notre Père » très souvent. Nous allons le chanter ensemble tout à l’heure, nous dirons « Que Ta volonté soit faite sur la terre comme au Ciel » mais croyons-nous vraiment à ce que nous disons, à ce que nous chantons ? Ou est-ce simplement une pieuse habitude ? Que ta volonté soit faite sur la terre, sur ma terre, celle sur laquelle je vis, celle sur laquelle, à certains moments, je suis troublé, angoissé, inquiété parce que tout s’agite autour de moi. Sais-je dire profondément au Seigneur « Que ta volonté soit faite » ? Est-ce que je lui fais confiance ? Est-ce que je crois en Lui ? Oui suis-je comme Pierre un homme de peu de foi ? Voilà la question qui nous est posée aujourd'hui. Mais si, comme le Seigneur, régulièrement, nous nous retirons à l’écart pour prier, pour être en relation plus intime avec Lui, alors notre foi va grandir, alors notre confiance va s’élargir, alors nous pourrons lui dire : « Oui, que ta volonté soit faite maintenant sur cette terre comme au ciel »
Amen
Au Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen
Ce récit que nous venons d’entendre est le récit qui nous rapporte juste ce qui s’est passé après la multiplication des pains. Vous vous souvenez que le Seigneur Jésus avait accueilli une foule extrêmement nombreuse, qu’il avait enseignée et aussi dont il avait guéri plusieurs personnes souffrant de toutes sortes de maladie. Puis ensuite il avait multiplié les pains afin de nourrir tous ceux qui étaient présents. Ce passage que nous venons d’entendre commence par une petite assertion importante car il nous est dit qu’il ordonna à ses disciples de remonter dans la barque et de le précéder sur l’autre rive. Il renvoya la foule à ce moment-là puis il nous est dit qu’il gravit la montagne pour prier à l’écart. Ceci peut être simplement la description d’un petit évènement mais cet évènement a peut-être beaucoup plus d’importance que nous le pensons. Car en effet, il arrive assez souvent que le Seigneur Jésus se retire pour prier, pour prier à l’écart, c’est ce qu’il fera d’ailleurs à Gethsémani juste avant de s’offrir pour nous tous pour le salut du monde. Il se retire pour prier. Nous sommes souvent dans nos vies agités par les différentes questions qui se posent dans notre quotidien, questions légitimes qu’il faut régler plus ou moins rapidement, plus ou moins parfaitement mais prenons-nous le temps nous aussi de nous retirer, de nous retirer à certains moments, de nous mettre à l’écart par prier ? Car ce qui se passera ensuite, dans ce récit, sera, sans aucun doute la conséquence de ce temps de prière que le Seigneur Jésus s’est accordé, ce temps de prière où il reste, dans le secret avec son Père, pour se déposer à ses pieds, pour Lui demander conseil peut-être, secours certainement, grâces pour accomplir ce qu’il nous demande d’accomplir. Ce qui est certain c’est que le Seigneur Jésus ne peut vivre sans la prière et pourtant Il est Dieu. Alors pour nous, à plus forte raison, il est nécessaire que nous ayons des temps où nous nous arrêtons de nous agiter, où nous arrêtons de penser, où nous arrêtons d’essayer de résoudre par nous-mêmes quelques problèmes pour, dans le silence de notre cœur, rencontrer Dieu, rencontrer le Seigneur, écouter sa Parole et recevoir son conseil, son apaisement, la grâce.
Après cela il nous est décrit l’histoire bien connue de cette tempête qui agite les eaux et de la venue du Seigneur qui marche sur les eaux et qui vient à la rencontre de ses disciples. Là aussi il nous arrive souvent d’être dans l’agitation de la tempête soit en nous-mêmes, soit dans notre famille, soit dans notre entourage, soit dans notre diocèse, dans notre Eglise. Oui, il y a quelque fois la tempête mais le Seigneur est capable de venir vers nous, le Seigneur est capable de marcher sur les eaux agitées et de venir nous réconforter. Le petit épisode du manque de foi de Pierre est sympathique, il est consolant pour nous car nous voyons que malgré la foi de Pierre, malgré son désir de rencontre avec le Seigneur, sa foi n’est pas suffisante, il coule, mais il crie, il crie vers le Seigneur et le Seigneur le sauve non sans lui avoir dit qu’il était un homme de peu de foi et qui avait douté. Alors, nous aussi, lorsque nous essayons de nous approcher du Seigneur dans l’agitation, dans la tempête, lorsque nous sentons qu’Il s’approche de nous, il nous faut faire grandir en nous une foi vive, une foi conséquente, une foi profonde qui nous permette de tenir sur les eaux agitées de notre vie. Car le Seigneur peut tout, nous le voyons dans cet épisode. Le vent cesse dès qu’ils furent montés dans la barque, Jésus et Pierre. A ce moment-là les disciples comprennent que le Seigneur est Dieu et ils se prosternent devant Lui affirmant qu’Il est vraiment le Fils de Dieu. Alors nous qui affirmons, depuis notre baptême que le Seigneur Jésus est vraiment le Fils de Dieu, nous qui le croyons, est-ce que, dans notre vie, nous le croyons suffisamment pour qu’au moment où la tempête s’agite, au moment où nous risquons de couler, nous ayons suffisamment foi en Lui pour ne pas avoir peur, pour avoir une confiance totale et pour se laisser guider par Lui, pour se laisser apaisé par Lui ? Car c’est Lui qui, non seulement apaise la tempête mais apaise la peur de Pierre et la peur de ceux qui l’accompagnaient. Oui nous devons nous interroger : avons-nous suffisamment de foi lorsque la tempête s’agite dans nos vies ? Allons-nous vers des solutions humaines qui relèvent du raisonnement, de notre volonté personnelle ? Rejetons-nous les difficultés sur les autres ? Ou nous abandonnons-nous entre les mains du Seigneur en lui disant « Que Ta volonté soit faite » ? Nous récitons le « Notre Père » très souvent. Nous allons le chanter ensemble tout à l’heure, nous dirons « Que Ta volonté soit faite sur la terre comme au Ciel » mais croyons-nous vraiment à ce que nous disons, à ce que nous chantons ? Ou est-ce simplement une pieuse habitude ? Que ta volonté soit faite sur la terre, sur ma terre, celle sur laquelle je vis, celle sur laquelle, à certains moments, je suis troublé, angoissé, inquiété parce que tout s’agite autour de moi. Sais-je dire profondément au Seigneur « Que ta volonté soit faite » ? Est-ce que je lui fais confiance ? Est-ce que je crois en Lui ? Oui suis-je comme Pierre un homme de peu de foi ? Voilà la question qui nous est posée aujourd'hui. Mais si, comme le Seigneur, régulièrement, nous nous retirons à l’écart pour prier, pour être en relation plus intime avec Lui, alors notre foi va grandir, alors notre confiance va s’élargir, alors nous pourrons lui dire : « Oui, que ta volonté soit faite maintenant sur cette terre comme au ciel »
Amen